UN HOMMAGE À JULES LEROUX EN PLUSIEURS ÉTAPES

La journée a commencé  dans la cour d'honneur de l'école normale par un discours de l'inspecteur de l'Éducation Nationale de Douai sur l'histoire et l'oeuvre de Jules Leroux, professeur à l'école Normale de Douai de 1907 à sa mort le 16 juin 1915 au champ d'honneur, suivi de la Marseillaise chantée par des écoliers et s'est poursuivie à l'École d'arts de Douai par un hommage de la ville de Douai à son professeur d'histoire de l'art. 
Après quoi, un autobus a conduit les personnes présentes à Roclincourt, près d'Arras,  sur le champ de bataille où il a été tué. Puis retour à la Bibliothèque municipale de Douai pour découvrir l'exposition temporaire qui lui est consacrée ainsi qu'aux écrivains instituteurs, qui ont fréquenté l'école normale de Douai. Dans l'après-midi, une conférence sur Jules Leroux, son histoire et son oeuvre, a été proposée dans le cadre de l'Université d'Anchin.
Le diaporama ci-dessous résume en image ces différents moments chargés d'émotion...

Voici la vidéo qui résume l'hommage rendu dans la cour d'honneur de l'école normale de Douai suivi de la Marseillaise chantée par une chorale d'écoliers douaisiens :

EXTRAITS DE LA PLAQUETTE ÉDITÉE PAR LE CERCLE HISTORIQUE JULES LEROUX DE VILLERS-SEMEUSE (ARDENNES) : 





UNE FAÇON ORIGINALE ET ENRICHISSANTE DE RÉUNIR LES ANCIENS D'UNE PROMOTION D'ANCIENS NORMALIENS. ICI, LA "52-56" QUI CHAQUE ANNÉE EST INVITÉE DANS UNE RÉGION DIFFÉRENTE PAR L'UN DE SES MEMBRES...


21 membres ou conjoints de la promotion 1952-56 se sont retrouvés dans les Pyrénées orientales les 19,20 et 21 mai derniers , sous la férule de Pierre et Arlette MAZURE, pour visiter le musée de la "Retirada" à Argelès, le château Valmy, le site de Banyuls, le cloître roman de Saint-Genis-des-fontaines, l'ancienne dynamiterie Nobel de l'anse de Paulille transformée en parc paysager et bien sûr des caves avec repas conviviaux, chants catalans et sardane. 

L'an prochain c'est l'Auvergne qui est envisagée, menée par Michel Parchomenko.
Paul OUDART

POUR COMPLÉTER LA TABLEAU DES PRESQUE JUBILAIRES DE LA PROMOTION 66-71, VOICI LES DEUX SECONDES D (SCIENCES EX)

IL NE RESTE PLUS QU'À METTRE UN NOM SUR CHACUN DES HEUREUX NORMALIENS DE LA PROMO 66-71, TELS QU'ILS ÉTAIENT ALORS (ONT-ILS TANT CHANGÉ ?)  :





ET VOICI LES MÊMES EN TERMINALE, JUSTE AVANT LE BAC :





NOUS COMPTONS SUR L'AIDE DE TOUS LES INTÉRESSÉS POUR METTRE UNE LÉGENDE À CHACUNE DE CES PHOTOGRAPHIES AINSI QU'UN NOM POUR CHACUN DES NORMALIENS PHOTOGRAPHIÉS ...

LA TERMINALE C DE 1968-1969 CHERCHE AUSSI À SE REGROUPER POUR LE JUBILÉ D'ENTRÉE DE LA PROMOTION 66-71


TELLE QU'ELLE SE PRÉSENTAIT EN 1969, AVANT LE BAC, LA TERMINALE C, RASSEMBLÉE AUTOUR DE M. LAFORGE, PROF DE MATHS :

1ER RANG, DE GAUCHE À DROITE : BERLINET, ALAIN, FABRI MICHEL, VARLEZ S., VAST J.P., MONSIEUR LAFORGE, DEHOVE JEAN-MARIE, SAUVAGE MICHEL, BARBIER JACQUES, DAUSSY HENRI,
2ÈME RANG : PAKOSZ ALAIN, COULEN DIDIER, DUBAR ROGER, BARBET PHILIPPE, VAN DE VYVERE DANIEL, JAMZEWSKI ÉRIC, DUSART JACQUES, DEFOSSEZ ALAIN, STIENNE BERNARD,
3ÈME RANG : SLIMANI MICHEL, LESONE J.P., MAQUIGNON JACKY, HULOUX PAUL, LEPAGE J.P., COSTANTINO BRUNO, GRZEGOREK ÉDOUARD, HIDOT SERGE,
4ÈME RANG : GODFROY BERNARD, LHOIR BERNARD, CORRION HENRI, QUENNENS J., WALKOWIAK JEAN-CHARLES, WAYMEL BERNARD, LAURENT P.


LES MÊMES , OU PRESQUE,  DEUX ANS PLUS TÔT :


1ER RANG DE GAUCHE À DROITE : HUMEZ, DAUSSY HENRI, FABBRI MICHEL, BRASSEUR MICHEL, HENNEBERT, PROF DE MATHS, BARBIER JACQUES, DORCHIES MICHEL, DUFOUR, BERLINET ALAIN,
2ÈME RANG : GUILBERT, BOIDIN ROGER, DUBAR ÉLIE, CABAREZ PIERRE, DEFOSSEZ ALAIN, BROUTA LUC, HULOUX PAUL, 
3ÈME RANG : HELLOT, GRZEGOREK EDOUARD, HIDOT SERGE, DUPONCHEL, FAMIGLIEMI ANTOINE, HORNEZ JACQUES, PENNEL, FOUGNIES,
4ÈME RANG : COSTANTINO BRUNO, CAPLIEZ VINCENT, COUDEVYLLE, GODFROY BERNARD, BILLOIR PIERRE, DUSART JACQUES, HANON,

2016 VERRA LA PROMOTION 66-71 FÊTER SON JUBILÉ D'ENTRÉE À L'ENI DE DOUAI. À LA RECHERCHE DES NORMALIENS PERDUS DE VUE. ET D'ABORD : LES "PHILOS"





ET VOILÀ COMMENT SE PRÉSENTAIT LA CLASSE DE PHILO EN 68-69, RÉUNIE AUROUR DE JACQUES LACHEREZ, PROFESSEUR D'HISTOIRE-GÉOGRAPHIE, JUSTE AVANT DE PASSER LE BACCALAURÉAT...
ET CI-DESSOUS LES MÊMES DEUX ANS PLUS TÔT, AUTOUR DE JEAN JOLY,  EN SECONDE , À QUELQUES DIFFÉRENCES PRÈS QUE CHACUN RELÈVERA... LES NOMS ONT ÉTÉ RECONSTITUÉS À PARTIR DES SOUVENIRS DE GUILAIN DORSIMONT ET JEAN-MARIE DEVAUX, AVEC QUELQUES OUBLIS OU ERREURS POSSIBLES, QUE NOUS VOUS INVITONS À RECTIFIER ET NOUS SIGNALER...



IL EST MAINTENANT NÉCESSAIRE DE BATTRE LE RAPPEL POUR RASSEMBLER LE DIMANCHE 3 AVRIL 2016, JOUR DE NOTRE ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE, DANS LES LOCAUX DE NOTRE ÉCOLE NORMALE DE DOUAI, DEVENUE "LYCÉE D'EXCELLENCE EDGAR MORIN", LE MAXIMUM D'ENTRE-NOUS POUR CE MOMENT EXCEPTIONNEL...

MARDI 16 JUIN 2015 - JOURNÉE DU CENTENAIRE DE LA MORT DE JULES LEROUX . VOICI LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE D'HOMMAGE

HOMMAGE À JULES LEROUX






Qui était Jules LEROUX


 Jules Auguste Leroux est né le 11 décembre 1880 à Villers-Semeuse (Ardennes). Il décède  le 16 juin 1915 à Roclincourt (Pas-de-Calais), lors du premier conflit mondial. Il est connu en tant qu’écrivain et poète, certains le considèrent comme l’inventeur du roman Ardennais.





BIOGRAPHIE de JULES LEROUX  (rédigée par le "cercle historique Jules Leroux"

Tôt orphelin de père, Jules Leroux est remarqué par son instituteur, Monsieur Richer, qui obtient de sa mère l'autorisation de se charger de lui.

Après l'école communale de Villers-Semeuse, Jules LEROUX fréquente le cours complémentaire à Mohon. En 1897, le concours d’entrée en poche, il intègre l'école Normale des instituteurs de Charleville. Trois ans plus tard, titulaire du brevet supérieur,  il est nommé instituteur à Gespunsart, puis à Nouzonville. En 1904 il est en poste  à l’école primaire de Mézières (actuellement lycée Monge) où il enseigne la littérature, l’histoire, la géographie, la morale et l’écriture. En 1905, après avoir réussi le concours, il entre à l'Ecole Normale Supérieure de Saint-Cloud.  En 1907, il réussit son professorat et enseigne à l'Ecole Normale de Douai, en tant que maître-interne et professeur de lettres.  Il est en plus chargé du cours de l'Histoire de l'Art à l'École Municipale des Beaux-arts, où il rencontre un vif succès.

Jules Leroux, encore méconnu, établit des liens avec, entre autre, Louis Pergaud, auteur déjà établi, et cela va faciliter son « entrée en littérature ».

En 1911, L’écrivain Ardennais espère que son premier ouvrage, une fille de rien, soit reconnu digne de concourir pour la « suprême distinction », le prix Goncourt, mais ce ne fut pas le cas, il ne reçoit pas assez de voix.

Poète, romancier et critique d’art, Jules Leroux est un homme aimant les gens simples et la vie rurale, au service desquels il met sa sensibilité et sa culture.

Volontaire en 1914, Jules Leroux est blessé à la main. Guéri, il remonte au front. Nommé caporal au 41ème régiment d'infanterie le 14 juin 1915, il disparaît deux jours plus tard, le 16 juin 1915, au combat à Roclincourt. Par jugement du tribunal de Douai, le décès est transcrit le 3 mai 1921. Jules Leroux est déclaré « Mort pour la France »..



BIBLIOGRAPHIE de Jules LEROUX :



Les poèmes :

  • Les Franges du rêve, poèmes, 1908.
  • L'Aube sur Béthanie, poèmes, 1909.
  • A la forêt d'Ardenne, poème, 1909. Repris dans la Brume Dorée.
  • La Brume Dorée, poèmes, 1910.
  • La Muse Noire, poèmes, 1911.



Les romans :

  • Une Fille de rien, roman, 1911.
  • Léon Chatry, instituteur, roman, 1913.
  • Le Pain et le Blé, roman, 1922 (livre posthume).



Les critiques d’art :

  • Étude d’un tableau de Jehan Bellegambe, exposé à l’église Notre Dame de Douai, 1911.
  • Monographie sur le sculpteur Jean de Bologne, 1912.
  • Monographie sur le peintre Jehan Bellegambe, natif de Douai, 1913.



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