Le lycée d'excellence , digne continuateur de notre ENG rue d'Arras, en direct avec Jérusalem et Thomas Coex, de l'AFP


Des élèves de 1re et terminale du lycée d’excellence Edgar-Morin ont échangé mardi avec Thomas Coex, photojournaliste à l’AFP, spécialisé sur le Moyen-Orient. Le Douaisien a évoqué son métier et le conflit israélo-palestinien.

Une photo de Thomas Coex : un Palestinien utilise une fronde pour combattre les militaires israéliens à Ramallah. PHOTO THOMAS COEX/AFP



Suite aux événements du mois de novembre, les élèves du lycée d’excellence Edgar-Morin se sont montrés très curieux des problématiques autour du Moyen-Orient. Ils se sont notamment interrogés sur ce qui a provoqué l’émanation de Daesh et son implication dans les attentats. Les enseignants, chacun en fonction de sa discipline, ont essayé de leur apporter le meilleur éclairage ; cependant, il leur a semblé également intéressant, vu les enjeux, de proposer aux lycéens un projet plus spécifique.
Ils ont reçu pour cela, l’aide de Thomas Coex, Douaisien de naissance, qui, après de nombreuses affectations, est devenu responsable des photographes de l’AFP pour le Moyen-Orient.
Une sélection de ses clichés les plus marquants des dix dernières années a été réalisée. Elle fait actuellement l’objet d’une exposition dans l’établissement. Ces photos ont servi de base à différents travaux en classe et à des explications des problématiques liées au Moyen-Orient.
Le point d’orgue du projet s’est déroulé mardi sous la forme d’une visioconférence entre Thomas Coex, en direct de Jérusalem, et les élèves de 1re et de terminale de Damien Langlet, professeur d’histoire. Pendant deux heures, les questions ont été nombreuses et axées vers deux sujets : le métier de photojournaliste et le conflit israélo-palestinien.
Thomas Coex a su passionner son jeune auditoire malgré la complexité des sujets abordés. Il a parlé des risques de son métier, de l’apparente objectivité des clichés qui doivent refléter le plus fidèlement possible un fait réel voire historique. « Le fait de travailler dans cette zone du globe secouée par des conflits depuis plus de 2 000 ans, comporte de très gros risques pour ma liberté et ma vie, mais c’est un lieu fantastique et passionnant pour exercer mon métier ! », a-t-il expliqué.
Thomas Coex était en direct de Jérusalem.

À la question portant sur l’accueil réservé aux journalistes étrangers, Thomas Coex a expliqué qu’il était variable selon les secteurs. Il a raconté une anecdote : en tant que Français, le fait de connaître Zinédine Zidane lui a ouvert beaucoup de portes en territoire palestinien. Par contre, il évite certains secteurs salafistes du sud de la bande de Gaza, le long de la frontière égyptienne.
YVES MASSEMIN (CLP)

Que voilà une excellente initiative de la promotion 64-68 de se retrouver dans un restaurant à Lille, à l'initiative de notre camarade Marc Delmotte, notre globe trotter infatigable

Voici les photos souvenir prises à la sortie du restaurant "Chez la vieille"  (60 rue de Gand à Lille) de quelques anciens de la promotion 64-68 avec Marc Delmotte qui nous en fait le compte rendu :

"Bien sûr, au premier contact, quand nous nous sommes retrouvés dans le restaurant nous avons eu du mal à nous reconnaitre mais ensuite l'ambiance a été très amicale. Nous avons évoqué nos anciens profs, les surveillants, les copains... Nous avons échangé de nombreuses anecdotes de notre vie de normaliens. Nous avons parlé de nos parcours professionnels respectifs. Certains sont restés fidèles au Nord, d'autres ont choisi de s'en éloigner mais tous sont restés nostalgiques de leur "Ecole Normale" qui a changé leur vie.
Je pense que tous les participants ont apprécié de se retrouver 48 ans après notre sortie de l'EN.
Rendez-vous a été pris l'an prochain en espérant être plus nombreux. Pour cela il faudra certainement en parler autour de nous et fixer la date un peu plus tôt.

N'oublions pas que nous fêterons le cinquantenaire de notre sortie de l'EN en 2018. Nous allons continuer à rechercher nos camarades pour faire de cet anniversaire une grande fête.

Stéphane TRÉLA de la promotion 56-60 retrace la Seconde Guerre mondiale dans son village


PARU DANS L'OBSERVATEUR DU DOUAISIS DU MERCREDI 30 DÉCEMBRE 2015








C’est son troisième livre. Après Les fermes flamandes à Coutiches et la vie de 1914-1918 dans ce village, l’auteur coutichois Stéphane Tréla publie : La vie des Coutichois au village, aux armées et en Allemagne de 1939 à 1945. Un ouvrage sur le patrimoine que l’on peut se procurer directement chez l’auteur. 
À travers ce livre, Stéphane Tréla partage sa forte passion du passé communal. « L’historien n’est ni un romancier ni un écrivain », aime marteler l’ancien professeur d’histoire géographie. Natif de Coutiches, bercé par des histoires de guerre, il sait combien de générations ont été marquées par ces événements. D’après les témoignages d’une soixantaine de Coutichois encore vivants ou de personnes disparues et d’archives familiales, il relate, cette fois, les épisodes de la Seconde Guerre mondiale. Les souvenirs des enfants de l’époque sont marqués à tout jamais par les événements exceptionnels que furent le cantonnement des Anglais, l’exode en mai 40, l’arrestation des résistants, le bombardement de juin 44... L’auteur voulait recueillir les propos des derniers témoins. Totalement impliqué dans la vie de sa commune, il se veut impartial. « 70 ans, 75 ans après ces événements j’écris sincèrement, sans vouloir ni offenser les morts, ni blesser les vivants, ni culpabiliser qui que ce soit. » Une évidente déontologie bien difficile dans son village natal. « Car personne n’a fait de marché noir, personne n’était pétainiste et tous étaient de bons gaullistes, de bons Français quoi ! », ironise l’historien.


Le livre est en vente chez l’auteur, 716 route nationale.

412 pages de lecture

La fuite des Belges, ça passe par Coutiches avec une file ininterrompue sur la grand-route. Suivis par de nombreux Coutichois qui revivent les scènes de la Première Guerre mondiale. On ne parle alors non plus d’exode mais d’évacuation vers Amiens ou Abbeville. Certains franchiront la Seine, d’autres vont rebrousser chemin et revenir. L’arrivée des Allemands qui repoussent les Anglais vers la mer. Le Nord occupé, les difficultés de la vie quotidienne sous l’occupation sont nombreuses, la résistance s’organise dans la Pévèle. La Libération tant attendue sème la mort dans la région avec les bombardements d’Orchies, de Douai et de Somain. Coutiches situé près du bois de Flines n’est pas épargné. Le passage des troupes alliées et de leurs blindés précipite la population sur la grand route qui acclame les Anglais. Les vieilles lettres de prisonniers, d’évacués, les photographies sorties de l’oubli illustrent énormément les témoignages dans le livre de Stéphane Tréla. L’écrit sauvegarde la mémoire dans ce livre de 412 pages en papier glacé avec des lettres assez grandes pour un confort de lecture plus reposant. Avec un quatrième ouvrage sur l’histoire de Coutiches déjà en tête, Stéphane Tréla l’annonce, « ce sera un pot pourri avec des textes plus généraux ».


ET DANS LA VOIX DU NORD DU 28 DÉCEMBRE 2015



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