Si la chapelle m'était contée....


De chapelle, à l'origine, lorsque l'école normale ouvrit ses portes rue d'Arras le 1er octobre 1877, il y a 140 ans, sous la IIIe République, McMahon en était le président, elle devient un musée pédagogique en 1887, salle de récréations en 1894, salle de collections et de documentation en 1935 

C'est en 1946 qu'un plancher en béton va créer deux niveaux dans ce vaste volume : à l'étage est aménagé une salle des fêtes et de réunions, le rez-de-chaussée est transformé en réfectoires, c'est celui-là même qui nous accueille pour nos agapes amicalistes une fois par an.




 Elle devient salle de conférences du centre IUFM de Douai, inaugurée par François Fillon, ministre de la recherche de l'enseignement supérieur, le 9 novembre 1993.


Plus près de nous, elle a servi de cadre à l’inauguration officielle du lycée d’excellence Edgar Morin par  le directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) de Luc Chatel au ministère de l'Éducation nationale, à savoir l’actuel ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, en présence d’Edgar Morin lui-même




Avis de recherche pour une étude et des interviews










Claudine Hénocq nous demande de partager cet avis de recherche concernant des normaliennes de la promo 61-65. Nos fins limiers de normaliens de l'ENI de Douai trouveront peut-être la réponse à sa demande


Christine Détrez a ajouté 2 photos.

AVIS DE RECHERCHE. Je cherche, pour un livre en cours, à faire des entretiens avec les jeunes femmes de ces photos (promotion 61-65 de l'Ecole Normale des Filles de Douai, classe de seconde A, de 1ere, et de Terminale Sciences Ex). Peut-être reconnaîtrez-vous votre mère, belle-mère, cousine, tante, marraine etc.? (merci à Jaqueline Dennetière pour les photos et les noms : attention, ce sont les noms de "jeune fille")

L'ESPÉ de Lille a un nouveau directeur



Villeneuve-d’Ascq

Sébastien Jakubowski prêt à «former les enseignants du XXIe siècle»Le 1er janvier, Sébastien Jakubowski a succédé à Patrick Pelayo à la tête de l’ESPE-LNF (ex-IUFM). Originaire du Pas-de-Calais, l’homme de 38 ans dispose d’un quinquennat pour renforcer le rayonnement de l’établissement à l’international ou encore promouvoir la formation continue.


«  L’ESPE est un bien commun partagé par tous les acteurs académiques et universitaires à l’échelle du Nord-Pas-de-Calais  » Ce bien commun, Sébastien Jakubowski entend bien le chouchouter pour ces cinq prochaines années. Début janvier, il a été nommé à la tête de l’« école des profs », qu’on appelait encore IUFM jusqu’en 2013. Basée à Villeneuve-d’Ascq, l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) forme 6 000 étudiants pour le pôle Lille-Nord-de-France. En succédant à Patrick Pelayo, Sébastien Jakubowski s’est donné pour mission de «  former les enseignants du XXIe siècle  ». Voici les points forts de sa feuille de route.
1

Mieux faire connaître l’établissement

La direction promet de mettre le paquet sur la communication. « Avec la suppression des IUFM et la création des ESPE, il y a une nécessité de pédagogie et d’information, car l’enseignement a pris un nouveau tournant. Nous voulons faire connaître l’ESPE, ses projets et ses formations, auprès des étudiants, du grand public aussi. »
2

Poursuivre l’ouverture à l’international

Au printemps 2017, l’ESPE avait accueilli vingt directeurs d’école paraguayens pour s’imprégner de notre système pédagogique. Quelques mois plus tard, des étudiantes mexicaines quittaient le soleil de l’Amérique Latine pour la grisaille du Nord, pour des stages d’immersion dans plusieurs établissements de la métropole lilloise. Depuis le début de l’année 2018, l’ESPE a intégré le programme transfrontalier Talata. Ce projet associant l’Eurométropole de Lille-Kortrijk-Tournai, consiste à encourager l’usage du français en zone flamande, et vice-versa. Comme son prédécesseur, Sébastien Jakubowski entend encourager les partenariats à l’international. Le Sénégal pourrait être le prochain pays à entrer en contact avec l’établissement.
3

Encourager la formation continue

«  Nos savoirs doivent être mis à jour de façon permanente. Ils doivent être plus nombreux, plus diffus, plus mobiles  », insiste Sébastien Jakubowski. Le nouveau directeur de l’ESPE veut valoriser la formation en continue. L’établissement villeneuvois est doté d’une mention complète (pratiques et ingénierie de formation) déclinée en plusieurs parcours. Les détails sont sur le site de l’ESPE.
4

Cap sur l’innovation pédagogique et numérique

En finances propres, l’ESPE a développé G-class, une application interactive permettant aux futurs enseignants d’avoir une nouvelle approche dans la gestion des classes. Elle sera proposée aux étudiants en septembre prochain. Un « learning lab » est aussi en cours de déploiement pour favoriser l’apprentissage de certaines disciplines grâce à des robots.


Une carrière «mention sociologie»

Sébastien Jakubowski est sociologue des institutions. En 2005, il a présenté une thèse sur la professionnalisation des armées. Après avoir enseigné un temps auprès de l’Institut de sociologie de Lille, il occupe, pendant cinq ans, un poste de maître de conférences auprès de l’école d’ingénieurs AgroSup à Dijon. Il fait ses premiers pas à l’ESPE en mars 2015, en tant qu’enseignant-chercheur en sociologie. On lui confie la mission de développer des matières relatives au management.
Dans la foulée, il pilote le master POSEFI (pour Pilotage des organisations scolaires et éducatives en France et à l’international), une formation unique qui forme notamment le personnel de direction pour des postes dans des lycées français à l’international. En 2016, l’ESPE lui confère l’habilitation à la direction des recherches. C’est à l’automne 2017 qu’il se positionne pour briguer la direction de l’ESPE.



Que forment les ESPE?


Il existe trente-deux ESPE en France, un par académie. Plus un ESPE porté par le ministère de l’Agriculture. Ces établissements s’adressent aux aspirants enseignants du premier degré (écoles maternelles et élémentaires), aux aspirants professeurs des collèges et des lycées, qu’il s’agisse d’un enseignement général ou professionnel. Il propose également ses formations aux aspirants conseillers principaux d’éducation (CPE). Pour chaque filière, de nombreux parcours sont possibles.

Sabrina Khelil (Voix du Nord)

Souvenir de l'ancienne école d'application François Lemaire par Michel Wencel


C'est Michel Wencel (promo 54-58) qui nous envoie cette carte postale ancienne qui représente l'école primaire d'application François Lemaire, école qu'il a d'ailleurs fréquentée dans les années 45 à 50. Située alors rue François Lemaire, elle a ensuite été abandonnée et reconstruite boulevard de la République. Mais une partie de ses locaux désaffectés a été attribuée à la FEN et au SNI pour y établir leurs sièges, jusque dans les années 70, avant leur démolition). C'est aujourd'hui la plus importante école primaire de Douai avec plus de 230 élèves. Elle est actuellement dirigée par Didier Delécolle, secrétaire de notre amicale. Et c'est dans ses locaux que se tiennent nos conseils d'administration. 

Voici le verso très intéressant rédigé par un élève-maître et adressé à ses parents :

Les bulletins 2018 ont été mis sous enveloppes et postés lors du dernier conseil d'administratin de l'amicale



Si vous ne le recevez pas d'ici une semaine, rapprochez-vous d'Alain Carré : 03 21 50 00 56 ou 06 01 75 60 47



De gauche à droite, Alain Carré, André Léger, Roger Facon, Stéphan Marcinkowski, Bernard Coget. Hors champ : Paul Majowski, Didier Delécolle et Jean-Marie Devaux

Robert Cacheux, de la promotion 37 40, le doyen de notre amicale s'en est allé dans sa 99 ème année. Il était né le 7 mars 1919, et a longtemps exercé comme directeur d'école à Somain


C'est Michel Wencel, notre trésorier adjoint qui nous en a fait part, lors de notre conseil d'administration. Nous présentons nos plus vives condoléances à sa famille


Jean-Paul Bridenne (promo 66 71) nous a fait parvenir cet article de presse paru dans "Le Populaire du Centre" le 24/04/2014 consacré à Joel Delplanque de Dechy (promo 62 66) et Président de la FF de Handball où il évoque son passage à l'Ecole Normale de Douai




Joël Delplanque aurait pu devenir mineur. La vie, la volonté de ses parents et la sienne l’ont guidé vers d’autres horizons.


C'est dans le Nord, à Dechy dans la banlieue de Douai, que Joël Delplanque a grandi. « Je suis issu d'un milieu extrêmement modeste ». Pour de nombreux jeunes de l'époque, l'horizon, ce sont les terrils, et l'avenir c'est la mine. Mais les parents Delplanque veulent mieux pour leurs enfants. « C'est la première chose que j'ai toujours entendue : "faut pas que tu ailles à la mine". »
L'une des issues pour échapper au fond et à la silicose, c'est à Douai qu'elle se trouve : l'École Normale. « Pour des jeunes de mon milieu et de ma génération, rentrer à l'École Normale, c'était un objectif important parce qu'on était pris en charge économiquement. Et pour mes parents qui étaient ouvriers mineurs, il est clair que c'était une fierté. » À l'époque, on intègre le prestigieux établissement sur concours à l'issue de la 3 e. On y entre pour quatre années de préparation au bac et au métier d'instituteur.
À jamais, Joël Delplanque va rester marqué par sa formation. « On était "élève-maître" dès qu'on était entré en seconde. On acquérait un statut social. » Joël Delplanque gardera de ces années essentielles une valeur majeure : la transmission. « S'il y a bien un lieu où la transmission s'exerçait avec force, c'était dans cet endroit. J'ai un exemple précis et très concret que j'ai toujours à l'esprit et que je garderai sans doute encore un bon moment. Il y avait une école d'application, c'est-à-dire une école élémentaire où les instituteurs recevaient les élèves-maîtres pour leur enseigner la manière de faire la classe. D'abord vous écoutiez. Des jours et des jours, au fond de la classe. Vous voyiez l'instituteur faire la classe. Vous regardiez, vous essayiez de comprendre comment ça se passait et puis progressivement, on vous lâchait. "Tu fais la leçon de morale 5 minutes". Puis après t'en faisais 10, puis 15, 20, puis après tu faisais une demi-journée… On avait la capacité à recevoir un enseignement académique et en même temps extrêmement pratique pour les situations concrètes dans lesquelles nous étions plongées. C'est ce que je revis avec les équipes de France. »
« Je ne peux pas ne pas être ému »
Et Joël Delplanque de faire le parallèle entre l'École Normale et les groupes tricolores dans la transmission, l'apprentissage et cette liberté qu'il faut maîtriser quand on vous lâche sur le terrain. « Ce système éducatif, je le vois vivre concrètement avec les femmes et les hommes de l'équipe de France. Ça pour moi, c'est vraiment une très, très grande satisfaction. C'est sûrement la plus grande. »
À l'École Normale, Joël Delplanque a appris un métier. Mais pas seulement. On lui a enseigné aussi une attitude, une façon d'être. Elle forgeait les personnalités. Et aujourd'hui encore, Joël Delplanque ressent intensément la force de cet apprentissage et de ces valeurs. « Je me souviens, on avait de grands couloirs et je vois arriver le directeur de l'école d'application. On était tout seul, lui à un bout, moi à l'autre et on se croise. Quand il est arrivé à ma hauteur, il a soulevé son chapeau et il m'a dit "Bonjour monsieur". J'avais 15 ans. Il devait en avoir, je ne sais pas combien, 60 ? Il nous avait expliqué comment il avait fait l'école pendant la guerre quand il avait 120 gosses devant lui, qu'il n'y avait plus d'instituteur, et ce monsieur-là me salue ! Même quand j'en parle encore maintenant, je ne peux pas ne pas être ému. »

Toi qui parles à l'étoile par Didier Serrurier (68 73)


Après « En mon Domaine… Singes et belles Romaines » en 2016, notre camarade Didier Serrurier (promo 68 73), auteur prolifique, vient de publier un nouveau recueil de textes et poésies intitulé « Toi qui parles à l’étoile*** ».

Mis en scène par la troupe "Les troubladours Baillones", il sera présenté le dimanche 18 février à 16h Salle des fêtes rue Jean Jaurés SECLIN. Il y aura bien sûr le poème consacré à notre internat de DOUAI dit par un comédien (professionnel) qui le joue en décalé... Tous nos amis  de l'EN sont conviés...". On peut réserver auprès de Jacques Devienne  pour recevoir des invitations gracieuses.

Suite à cet article nous avons reçu ce commentaire ému de Vincent Crosetti que nous publions tel quel :

 "Issu" de cette même promotion 68/73 (la dernière entrée en seconde à Douai),  je me souviens, à partir de septembre 68, avoir "découvert" la Poésie avant de dévorer la majorité des recueils disponibles dans l'imposante bibliothèque de l'époque ... Ce fut une évasion totale durant cette année (hélas forcée) d'internat ! Un peu plus tard (première et terminale) ce fut la Musique avec les Ducrocq et autres Scherrens etc... Bref, que du bonheur en cette période (déjà près de 50 ans!!!) qui donne envie de lire Didier et, qui sait, mettre quelques lignes en musique Vincent Crosetti
10 rue Colbert 
59 420 - MOUVAUX
( vincent.crosetti@gmail.com)  
( 06 81 22 13 60 )






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